Acheter en viager : principe, avantages et inconvénients

Différentes modalités de paiement sont prévues pour l’achat d’un bien immobilier. L’une d’entre elles est l’achat en viager. Quel en est le principe ? Quels en sont les avantages et inconvénients ?

Acheter en viager : le principe

Lors d’un achat en viager, l’acheteur ou débirentier s’engage à payer au vendeur, le crédirentier, une rente à vie. Ce n’est qu’à la mort du vendeur qu’il va avoir pleine jouissance de son acquisition. Le calcul de la rente va se faire sur la base de la durée de vie moyenne de la population, l’âge du vendeur et la valeur actuelle de l’immeuble ou de la maison. Si le vendeur demande le paiement d’un acompte, appelé bouquet, la rente va être revue à la baisse. Le paiement de la rente viagère va se faire par mois, trimestre ou par an. Sans entrer dans les détails, il y a trois types d’achat en viager : le viager libre, à terme et occupé. Quelle qu’en soit la forme, il doit se signer devant notaire.

Avantages et inconvénients de l’achat en viager

Le gros avantage de ce type d’achat c’est qu’il permet à l’acheteur d’étendre son patrimoine immobilier. Il bénéficie en plus d’un paiement échelonné sur une période plus ou moins longue. Il n’a pas à payer pour les charges courantes et l’entretien du logement. Il peut d’ailleurs le revendre. Quant aux inconvénients, c’est à lui qu’il revient de payer l’honoraire du notaire. Il ne peut jouir de son bien du vivant du vendeur. Si de gros travaux doivent être entrepris, il va devoir en supporter le coût. Si le vendeur jouit d’une santé de fer, il risque de payer plus que la valeur réelle de l’immeuble. Mais pire encore : il peut mourir avant le crédirentier.